Auvairniton Bourgrire : un point sur le concours SEO 2014

Rappelez-vous, fin 2013, le forum RankSEO lançait son premier concours SEO : Dromardennes. Concours auquel j’avais eu plaisir à participer et pour lequel j’avais livré une grande partie de ma stratégie dans cet article. Une expérience enrichissante pour tous les participants et une rampe de lancement parfaite pour le concours SEO 2014. En ce qui me concerne, je n’avais pas vraiment le choix, je devais remettre mon titre en jeu ! Cette année, la tâche s’est avérée particulièrement ardue. D’une part, Bruno, l’arbitre, avait d’ores et déjà annoncé quelques semaines à l’avance, que le mot-clé serait en réalité composé de plusieurs mots (difficile donc de prévoir du contenu à l’avance … même si finalement certains ont relevé le défi haut la main) et d’autre part, la période du concours collait assez mal avec mon planning (je partais 10 jours en vacances deux jours après le lancement du concours). Mais qu’à cela ne tienne !

Ce que j’avais prévu de faire

Les concours sont faits pour tester, bien plus que pour savoir qui a la plus grosse. Autrement dit, hors de question pour moi de répéter la stratégie (pourtant payante) mise en place lors du précédent concours, à savoir un vrai concept avec du contenu préparé à l’avance et un produit « buzzable ». Cette année, je voulais tester un maximum de choses et surtout en profiter pour monter en compétences dans des domaines que je maîtrisais mal voire pas du tout.

Le concours Auvairniton Bourgrire devait donc me permettre de me former sur :

  1. le content spinning
  2. le cloaking
  3. un logiciel d’automatisation de création de backlinks (type Xrumer, Senuke, mais en l’occurrence j’en avais choisi un autre)

J’avais également pressenti que nous serions plus de participants que lors de l’édition précédente, que la portée du concours serait naturellement plus grande et que par conséquent les actions menées seraient trackées, analysées …. puis copiées. Il fallait donc absolument :

  1. brouiller les pistes pour éviter de subir dès le départ une campagne de NSEO
  2. masquer certains liens pour éviter de griller des plans

Voici donc résumé en quelques points ce que j’avais prévu :

  1. acheter un EMD : auvairniton-bourgrire.fr
  2. y placer une page html optimisée et cloker le contenu
  3. créer des liens en bourrinant un peu sur les ancres
  4. cloaker les liens dans la mesure du possible
  5. faire ranker ce site du mieux possible, puis faire une 301 quelques semaines avant la fin vers mon domaine principal
  6. sur mon domaine principal (breizhpower.fr), monter puis cloaker le WordPress complet
  7. placer un article optimisé en Home Page
  8. créer du contenu spinné pour le blog avec trois articles par jour
  9. bloquer l’indexation du site le plus longtemps possible et miser sur l’effet « prime de fraîcheur » quelques jours avant la fin du concours
  10. créer une linkwheel avec des liens sur lesquels j’avais la main (blog, CPs, etc.)
  11. acheter deux domaines expirés sur la même thématique (Bretagne en l’occurrence) et y placer un peu de contenu
  12. créer des liens vers ces domaines expirés via un logiciel automatisation de création de backlinks

Ce qui s’est réellement passé

Eh bien finalement, tout s’est quasiment passé comme prévu. J’ai réussi à me cacher pendant près de 6 semaines. Seuls quelques amis qui ont accepté de soutenir Breizh Power avaient connaissance de mon domaine pour le concours. Un point positif puisque j’ai finalement été le seul à ne pas me faire pomper mon contenu. J’ai réussi à cloaker mes sites de sorte que personne n’ait la moindre idée de ce qui se cachait derrière et fin juin, le site comptait plus de 160 pages indexées, dont 159 pages spinnées.

Comme prévu, courant juin, j’ai redirigé mon EMD (qui rankait 10e) vers mon domaine principal sur lequel j’ai fini par lever le noindex.

Pourquoi ça n’a pas marché

Si tout s’est passé comme prévu et que je n’ai ni gagné, ni même réussi à me positionner en première page, c’est que la stratégie de départ était bancale. Effectivement, en relisant les 12 points de mon plan de route et en regardant au fur et à mesure ce que faisaient les copains, je me suis vite rendu compte d’une lacune. J’avais zappé les backlinks (ou presque). J’avais bien prévu de créer des liens en automatique vers mes domaines expirés, mais pas réellement vers mon domaine principal, mis à part une petite linkwheel créée avec une poignée de sites.

Lors du dernier concours, j’avais misé sur le marketing !

J’avais un vrai concept, un produit intéressant (fictif certes, mais qui existait en ligne), un site web avec du contenu, des personnages et une histoire. Autrement dit, de quoi aller vanter tout ça sur des annuaires, des blogs, les réseaux sociaux, etc etc. Cette année, tous mes domaines affichaient pour seul et unique contenu le logo Breizh Power sur fond blanc. Impossible donc d’aller créer des liens qualitatifs ou même simplement des liens dans des annuaires.

Et surtout, j’ai passé tellement de temps à appréhender le logiciel que j’avais sélectionné pour l’automatisation, à apprendre les rouages du content spinning et à me casser les dents sur la manière de cloaker un WordPress, que j’en ai oublié de bosser sur mon site. Bilan, là où mes concurrents affichent entre 200 et 300 referers selon Majestic SEO, je me traîne avec 35 domaines référents pour Breizh Power. OK, si l’on prend en compte les 301 + les liens que j’ai réussi à masquer, on arrive peut-être à 60 ou 70, mais c’est bien en dessous de qu’il aurait fallu.

A savoir : j’ai également profité de ce concours pour me pencher sur l’analyse de logs. J’ai donc installé la fameuse Watussi Box de Jean-Benoît en version gratuite et cela m’a permis de détecter que mon site, hébergé chez Euro WH, était régulièrement indisponible pour les moteurs. Autrement dit, tout le monde y avait accès, mais Google ne pouvait pas le crawler, et ce durant plusieurs jours. J’ai dû perdre du temps pour effectuer des tests pour vérifier d’où venait le problème, et ces tests ont confirmé qu’un même site hébergé chez Planethoster ou O2 Switch était bien crawlé par Google. Réponse du support technique : c’est un souci chez Google, il faut patienter … à chacun d’en tirer ses propres conclusions.

Google Webmaster Tools
Aperçu du module Explorer comme Google dans Google Webmaster Tools. Message d’erreur : URL momentanément inaccessible (erreur 503).

Conclusion

Gagner le concours 2013 et finir 10e du concours 2014, c’est forcément très décevant (pour ceux qui voudraient avoir un aperçu de l’évolution des positions au fur et à mesure du concours, c’est par ici. Désolé pour la mise en page, c’est sommaire mais je n’ai pas pris le temps de chercher un meilleur outil de data vizualisation). Mais j’essaie de voir le bon côté des choses. Je maîtrise désormais de nouvelles techniques. J’ai constaté que tout ce que j’avais mis en place au niveau de la création automatisée de liens n’avait rien donné. Et surtout, cela m’a rappelé deux choses :

  • ce qui paie avant toute chose, c’est le travail et l’assiduité
  • l’essence même du moteur de Google, ce sont les liens. Et pour obtenir des liens, mieux vaut avoir un contenu intéressant, qui plus est un contenu tout court.

Pour aller plus loin, je vous recommande le compte-rendu de Jimmy, qui a remporté le concours haut la main et qui confirme parfaitement les deux points ci-dessus et également le résumé de Yann, que je félicite officiellement pour son beau parcours.

PS : un grand merci à tous ceux qui m’ont donné un coup de main pour le concours (ils se reconnaîtront). A charge de revanche 😉

Concours SEO Dromardennes : l’heure du bilan

Le concours SEO Dromardennes, organisé par le forum SEO Rankseo.fr, vient de se terminer. J’ai la chance de l’avoir emporté, je vous propose donc ici un petit résumé de ces trois mois de compétition acharnée et un aperçu de mon plan d’action.

Pourquoi j’ai participé au concours SEO Dromardennes ?

Intéressant comme question ! Mais il faut se la poser sérieusement, car participer à un concours SEO, ça demande des sacrifices et en premier lieu beaucoup de temps. En ce qui me concerne, je me suis lancé dans le SEO il y a tout juste un an (j’ai mis mon premier site en ligne le 28 décembre 2012), c’était donc pour moi l’occasion de me tester sans trop m’exposer. Hors de question d’aller me frotter aux kadors du SEO, tout du moins pour un premier concours.

Bref, un concours avec moins de 10 participants me convenait bien (même si nous nous sommes retrouvés à 5 et demi finalement).

La préparation avant le concours

Le concept

En réalité, le concours a duré plus de trois mois pour moi car j’ai commencé à le préparer environ de 3 semaines avant qu’il ne démarre. Sans avoir le mot-clé retenu ?!? Eh bien oui.

Mon objectif était de présenter un site qui ressemblerait en tous points à un site corporate. Bref, le site d’une entreprise quelconque, proposant un produit quelconque avec un petit blog alimenté de temps en temps. L’intérêt étant de ne pas passer (aux yeux de qui que ce soit : les annuairistes, les CPistes, les internautes … Google ??) pour un site de concours SEO.

Il me fallait également un produit un minimum fun, qui dans l’idéal aurait pu créer le buzz ou tout du moins susciter l’envie d’en savoir un peu plus. Je suis donc parti sur l’idée d’une gélule magique que j’appellerais, faute d’avoir le mot-clé en poche F67-G22 (allez savoir pourquoi …). J’allais donc reproduire le site d’un laboratoire médical.

Gélule Dromardennes

Le contenu

J’avais mon concept, mon mot-clé, je pouvais donc déjà me lancer dans la production de contenu. J’ai donc rédigé un beau texte optimisé pour la Home Page + trois pages de contenu qui expliquaient le produit. Puis j’ai fait appel à mes rédacteurs préférés pour me rédiger quelques articles de blog sur cette thématique + un masterspin (500 versions) d’un texte d’actualité traitant du produit et qui me servirait à aller publier sur les différents supports.

Je précise que tous les spuns étaient HYPER quali (titres différents, structure différente, longueur différente, etc. etc.).

Et me voilà à deux jours de l’ouverture du concours avec 100% de mes contenus ou presque pour les trois mois à venir.

L’hébergement, l’IP et le CMS

Côté hébergement, c’était l’occasion pour moi de tester un nouvel hébergeur pas trop cher. Surtout, je voulais absolument avoir une IP et une classe C différentes de tous mes autres sites afin d’optimiser au mieux les liens que je serais amené à faire depuis mon (mini-)réseau. J’ai donc choisi Hostpapa. Une première erreur dans ce concours puisque :

1. Le service est exécrable. Mon site est tombé je ne sais combien de fois, et parfois pendant des heures et des heures. Le support, bien que réactif pour prendre en compte mes demandes, ne m’apportant des solutions bien souvent que le lendemain.
2. Les serveurs sont situés aux Etats-Unis … autant se tirer une balle dans le pied tout de suite, mais bon, je m’en suis aperçu trop tard malheureusement.

Pour la gestion des contenus, j’avais pendant un petit moment envisagé de tout coder à la main, afin de pouvoir être libre de faire ce qu’il me plaisait en m’affranchissant de toute contrainte imposée par un éventuel CMS. Autrement dit, créer un beau site HTML/CSS, valide W3C, au top d’un point de vue poids et temps de chargement, etc. Seulement mes compétences en développement sont tellement minuscules que j’aurais passé un temps fou sur le on-site ce qui n’était pas du tout le but. Maîtrisant assez bien WordPress, j’ai donc logiquement opté pour le CMS préféré des SEO. Et c’est vrai que de manière générale et s’il est bien configuré, WordPress est puissant.

Les domaines

Puisque le mot-clé ne devait pas être présent dans le domaine choisi pour le concours, je pouvais déjà choisir le mien. Mon pseudo sur le forum : Cyd. Mon site : un laboratoire. Le public : français. C’était tout trouvé : Cydlab.fr. D’autant que le côté lab pourrait peut-être me servir par la suite pour mes expériences SEO. Le domaine était dispo, il ne me restait plus qu’à attendre le jour J.

Et puisque le règlement n’en faisait pas mention, j’avais également prévu l’achat des domaines en EMD sur les tld .fr, .com et .net. Il faudrait simplement être le plus rapide une fois que le mot-clé aurait été révélé pour ne pas me les faire piquer. J’avais prévu de créer des satellites sur ces domaines puis de les rediriger vers mon site principal en fin de concours.

Malheureusement, suite à un désaccord sur le règlement, je n’ai pas pu utiliser ces domaines (bien que ce soit une pratique courante lors des concours, mais passons).

J’avais également décidé de tenter une petite pyramide pour voir. J’ai donc cherché deux domaines expirés qui pourraient correspondre un minimum à la thématique. J’ai acheté spiceisright.net (PR5) et neoprofs.fr (PR4) pour en faire deux autres sites corporate accompagnés d’un blog.

Puis pour le niveau 3, j’ai créé deux wordpress (dopetonqi.wordpress.com et seoisgood.wordpress.com) et un Tumblr (whatzefac.tumblr.com).

Les profils

Pour jouer le jeu jusqu’au bout, j’ai créé différents profils : chaque profil étant rattaché à l’un des sites en particulier. C’est là que sont nés Simon et Serena (bien que Serena ait changé de nom lors de l’annonce du keyword), mais également Laurie, Clara et Stéphane.

Profil Twitter

Ma stratégie pour le concours Dromardennes

Pour résumer, j’avais prévu de me rapprocher au maximum d’un site classique, autrement dit d’une problématique que j’aurais éventuellement pu rencontrer IRL. Ce qui impliquait notamment un produit réaliste (ok on peut en débattre … ), un site réaliste, des pages sur les réseaux sociaux et quelques interactions, etc.

Le contenu

Pour le contenu, j’avais déjà tous les textes pour mon site principal. Il me restait à faire rédiger du contenu pour les deux satellites et les 3 freeblogs. Là encore j’ai fait appel à deux rédacteurs avec qui je travaille de temps en temps.

Il me manquait également des medias pour mon site principal. Et alors là on dit merci Fiverr et bonjour mes bêta-testeurs Anna, Morgan et Tara. J’avais en poche quelques photos + deux vidéos.

Les liens

J’avais prévu de miser au maximum sur la qualité des liens bien plus que sur la quantité. Je voulais sélectionner les liens à fort trust et également bannir les liens sitewide. La bonne nouvelle ? Je pense que ça a fonctionné puisque c’est bien Cydlab.fr qui affiche le moins de referers et le moins de liens dans Majestic. Presque 3 fois moins de domaines référents par rapport au n°2 du concours (salut Charles) et deux fois moins que le n°3 avant son blast final (hello Jimmy).

D’un point de vue des ancres, je voulais également être très prudent pour m’assurer de rester sous le radar. J’ai donc été très vigilant sur ce point, même si finalement Dromardennes reste quand même mon ancre principale avec un peu moins de 17% en proportion. Cela dit cela reste raisonnable, surtout comparé à mes adversaires qui affichent respectivement 90% d’ancres optimisées pour le N°2 et 67% pour le N°3 …

Mais que font les pingouins ?

La mauvaise nouvelle ? Majestic SEO ne semble pas avoir pris en compte certains liens qui ont semble-t-il bien boosté mon site, ce qui a pour conséquence de maintenir le Citation Flow et le trust Flow à des niveaux relativement bas (respectivement 15 et 12, contre 33 et 29 pour le N°2 et 31 et 27 pour le numéro 3). Cela dit ce n’est pas une mauvaise nouvelle en soit, mais j’aurais préféré pouvoir expliquer simplement ma victoire par un Trust Flow à 45 et un citation Flow à 30 par exemple.

J’avais également pour objectif d’obtenir un lien depuis Wikipedia, mais je me suis cassé les dents sur la création d’un compte, j’ai donc lâchement abandonné après quelques heures de galère (bravo à Jimmy qui lui a réussi à placer un beau lien tout propre sur le Saint Graal).

J’ai utilisé trois sites de mon réseau pour aller poser des liens Home Page mais assez tardivement dans le concours finalement (vous vous souvenez du topic sur le forum dans lequel je demandais de l’aide pour la création d’un footer qui apparaîtrait exclusivement en Home Page 😉 ?).

Pour le reste, j’ai mixé bien entendu : annuaires triés sur le volet, communiqués SEO sur les sites dont je dispose d’un compte et qui affichent de bons indicateurs, spamco de temps à autres et plein d’autres petites astuces pour aller chercher du bon lien (eh je ne vais pas tout vous servir sur un plateau non plus !!).

Les réseaux sociaux

Quel site web ne dispose pas aujourd’hui d’une page Facebook, d’un compte Twitter, etc. ? J’ai donc créé toutes ces pages. J’ai dû en modifier certaines dès le départ (facebook.com/dromardennes, youtube.com/dromardennes, twitter.com/dromardennes … je vous épargne la suite de la liste) suite à nouveau désaccord sur le règlement, mais peu importe. Ce n’est pas ça qui allait m’arrêter !

Le concours était également l’occasion de tester l’achat d’interactions sur les réseaux sociaux. J’ai donc acheté quelques centaines de likes, tweets et +1 pour la Home Page de Cydlab.fr (via les services de SEO Powa). Difficile de dire aujourd’hui si ce facteur parmi les autres a pu être déterminant, malgré tout j’ai l’intime conviction qu’il y a contribué d’une manière ou d’une autre. (Note pour moi-même : se renseigner avec le presta sur la disparation ces jours-ci de plus de 600 +1).

Enfin, j’ai également testé l’achat de vues sur Youtube. Ce qui permis à cette vidéo, avec ses 77.000 vues, de rester en première page des SERPs pendant plusieurs semaines et probablement à la page Youtube de Serena de se maintenir dans le top 12 encore aujourd’hui. L’intérêt d’un point de vue SEO ? Là encore difficile à affirmer, les liens depuis Youtube étant nofollow. Mais à nouveau je pense que cela a pu contribuer à la réussite du projet dans son ensemble.

L’analyse des concurrents

Ça c’était mon petit pécher mignon. Tracker les liens posés par mes concurrents et aller poser les miens au même endroit … si j’estimais que le spot était digne d’intérêt. Cela m’a d’ailleurs permis de repérer quelques blogs intéressants et deux ou trois annuaires inconnus.

Je passais également un peu de temps tous les lundi matin à faire le point sur les indicateurs SEO de chacun (nombre de pages indexées, referers, liens, alexa rank, trust flow, citation flow, moz rank, domain authority, etc.) et bien sûr je scrutais tous les matins les 100 premiers résultats des SERPs à l’affût du moindre mouvement (merci d’ailleurs à Eric qui a rendu mon travail éreintant à force d’aller suivre le moindre lien pointant vers l’un des domaines qui mentionnait Dromardennes).

Vous pouvez toujours d’ailleurs retrouver l’évolution du classement sur cette page : https://cedricguerin.fr/suivi-dromardennes.html.

Dernière chose, je me suis inscrit à deux outils d’alerte qui me permettaient de recevoir un mail à chaque fois que le mot-clé était évoqué sur la toile. Hyper intéressant car cela me donnait la possibilité d’aller également poser des liens en commentaire de blog par exemple bien avant qu’ils ne soient détectés par Majestic.

Sinon côté espionnage industriel, j’ai aussi profité du concours Gollumelite qui se déroulait en parallèle pour repérer quelques spots. Ce qui m’a permis de récupérer un beau lien dofollow sur un .gouv.fr … mais comme souvent (particulièrement lors des concours), le spot a été cramé en quelques semaines.

La pyramide

C’est clairement l’échec de concours pour moi. A aucun moment je n’ai réussi à faire décoller mes satellites. L’un de mes freeblogs est quand même monté en bas de page 2 en milieu de concours mais c’est tout (il est désormais en milieu de 5e page). Ci-dessous une petit aperçu de mon carnet de note (LE carnet Google s’il vous plaît) qui m’a servi à formaliser ma pyramide.

carnet de bord Cédric aka Cyd pour le concours SEO

Pour ma pyramide, j’avais prévu de lancer des blasts sur les freeblogs et de faire des liens quali en manuel pour les satellites. Bilan : pas assez de temps pour m’occuper du linking des deux satellites (dommage car le contenu était bien). Et pour les freeblogs, j’ai fait appel à trois presta différents sur Fiverr pour mesurer les différentes prestations (nombre et types de liens différents) mais globalement, rien n’a fonctionné.

En fin de concours, j’ai aussi lancé viruslab.fr, un fake PR6 expiré que j’avais récupéré entre temps. Sur celui-ci j’ai tenté un blast de 40.000 blogs comments et 800 liens depuis des .edu. Le domaine est en 3e page … donc pas top.

Mon analyse sur ce point en particulier. Je pense que les pyramides fonctionnent, mais il faut à la fois y passer pas mal de temps et surtout être en mesure d’automatiser les différentes tâches. Et c’est bien là ma limite. Enfin, le fait de faire appel à des prestas à 5$ qui vont aller créer des liens sur des pages en comptant déjà des milliers n’a évidemment aucun impact, ou alors un impact négatif. Donc il faudra également savoir utiliser soi-même des outils comme Senuke, Scrapebox ou Xrumer et se construire ses propres listes. Sinon aucun intérêt à mon sens.

La dernière ligne droite

Nous voilà donc mi-Décembre, Cydlab.fr est premier depuis près d’un mois et demi mais je me méfie de la fin du concours car je vois bien que les autres s’activent à côté. Le nombre de referers ne cesse d’augmenter du côté de concoursreferencement.blogspot.com et je m’aperçois que exemple.pro vient de recevoir un gros blast en direct. Moi de mon côté, je n’ai quasiment rien fait depuis 2 semaines donc attention.

Je décide donc d’abattre mes deux dernières cartes !

Les copains

Eh oui les copains c’est fait pour ça. Je suis donc allé demander un petit coup de pouce à deux amis SEO. Le premier m’a fait un beau lien Home Page (merci Victor et désolé de t’avoir imposé la contrainte du not sitewide). Le second m’a créé un lien in-text sur l’un de ses CPs  (salut Julien) et a même tenté de remonter en première page en 3h chrono. Raté en l’occurrence … mais de peu. Le site est venu se positionner en 11e position en à peine une heure  (aujourd’hui il apparaît en milieu de page 3). Bonne nouvelle, j’ai gagné mon pari et j’aurai le droit très prochainement à une bonne bouteille, comme convenu.

Redirections

Mais le temps passe vite et nous voilà déjà à Noël. Je m’empresse de rediriger viruslab.fr, mon fake PR6 vers mon domaine principal. Mais c’est trop tard … je me rends compte que Google met un temps fou pour prendre en compte la 301, la preuve, le site est encore indexé. Tant pis … ça n’aurait de toute façon certainement pas apporté grand-chose.

Le bilan

Et voilà, nous sommes le 30 décembre, il est 23h30 et j’attends mes concurrents sur Google Hangout pour clore officiellement ce concours. Le bilan ? Eh bien il est très positif bien entendu puisque j’ai gagné. Je ne peux pas dire que j’ai réellement appris des choses dans ce concours, car je n’ai aucune certitude. La preuve, demandez-moi simplement pourquoi j’ai gagné ? Qu’est-ce que j’ai mieux fait que les autres ? Je suis bien incapable de vous répondre. Ce que je sais, c’est que l’ensemble a fonctionné. Mais telle technique, tel lien, tel réseau social  … aucune certitude, juste des intuitions.

Surtout, n’oublions pas que nous étions très peu de concurrents à participer. Je me dois donc de rester modeste, très modeste même. Je suis content d’avoir gagné et surtout j’ai pris beaucoup de plaisir à participer mais cela s’arrête là.

Et si c’était à refaire ?

Si c’était à refaire, voilà concrètement ce que je changerais :

–          Je choisirais une autre thématique que la pharmacie/les médicaments car certains annuaires (auxquels j’accorde beaucoup de crédit) refusent ces thématiques. Donc mauvais choix de ce point de vue dès le départ.

–          J’éviterais d’héberger mon site à l’autre bout du monde.

–          Je ne ferais pas rédiger de contenu unique et tout propre pour les freeblogs (=money wasting).

–          Je ne me lancerais dans une pyramide qu’à condition d’avoir en main les bons outils, mes propres listes et de savoir maîtriser les bons logiciels.

–          Je me cacherais mieux … beaucoup mieux. Je n’afficherais pas ma stratégie ni mon domaine dès la première semaine.

Alors maintenant c’est à vous de parler !!