Consultant SEO : tout savoir sur ce nouveau métier

Le SEO ? Kezako ? Référencement naturel ? Mais de quoi parle-t-on ici exactement ? De nos jours, alors que c’était encore impossible il y a une vingtaine d’années, on peut se faire connaitre dans le monde entier en un rien de temps. Ceci grâce à Internet, cet outil doté d’une puissance extraordinaire et dont la portée dépasse l’imagination. En plus d’être puissant et de traverser toutes les frontières, Internet pénètre dans les ménages individuels, une aubaine pour les entreprises dans la construction de leur réputation et celle des produits qu’elle propose. Mais posséder un site Internet ne suffit pas parce qu’il faut faire en sorte que le public soit mis au courant de l’existence dudit site, qu’il ait envie de le visiter et qu’il y trouve tout ce dont il a besoin. C’est là que le consultant SEO, autrement appelé référenceur ou consultant en référencement naturel ou bien tout simplement SEO, entre en jeu. Ce prestataire est engagé pour faire connaitre le site et faire en sorte que les internautes tombent facilement dessus en faisant des recherches sur Internet. Afin d’assurer un bon positionnement du site dans les moteurs de recherche, le SEO use de nombreuses techniques plus ou moins complexes (Black hat et White hat en l’occurrence), avec plus ou moins d’efficacité.

SEO
SEO : nuage de mots-clés représentant le SEO

SEO : Optimisation pour les moteurs de recherche

Définition du SEO

Les anglais l’appellent « SEO » ou « Search Engine Optimization », les français, eux, parlent de référencement naturel. En terme clair, le SEO définit l’art de faire connaitre un site donné en lui assurant une bonne position dans les résultats des moteurs de recherche (Google, Bing et Yahoo étant les plus utilisés). Bien sûr, le propriétaire dudit site peut choisir de n’entreprendre aucune action, les moteurs de recherche comme Google ou Bing ont tout de même de grandes chances de tomber dessus, sauf qu’ils risquent de ne pas l’afficher dans les premières pages (celles qui ont le plus de chances d’être consultées).

Note : toujours un bon point de départ, ce site regroupe l’ensemble des pratiques SEO à respecter (selon Google). Et voici une courte vidéo qui vient étayer le discours :

Les objectif du SEO

Si les actions de SEO sont bien menées, le site comptera beaucoup de visiteurs et l’entreprise ainsi que les produits qu’elle propose gagneront en notoriété, c’est aussi simple que cela. Il ne sert à rien de concevoir un site Internet, aussi élaboré soit-il, si le public n’a pas connaissance de son existence. C’est un peu comme avoir une très belle maison, mais dans un lieu si inaccessible que personne n’est là pour pouvoir l’admirer.

Pour parvenir à ses fins, le consultant SEO passe généralement par quatre étapes.

La première consiste à choisir les bons mots-clés, ceux les plus susceptibles d’être tapés par les internautes lors de leur recherche (mais qui sont toujours relatifs aux activités de l’entreprise).

La deuxième consiste à peaufiner le contenu du site afin que les internautes qui le visitent aient envie d’y rester et de regarder tout ce qui y est présenté. Des textes pertinents et des informations aussi complètes que possible, voilà les facteurs clés pour retenir l’attention des visiteurs. L’élaboration de tout ceci est une tâche qui peut revenir au consultant SEO.

La troisième étape, appelée « optimisation technique » est assez proche de la deuxième sauf qu’elle concerne le code, l’architecture et la structure même du site. C’est cette étape qui requiert le plus de savoir-faire de la part du référenceur parce qu’il doit s’assurer que la visite de l’internaute se déroule en toute fluidité, que ce dernier trouve bien ce qu’il recherche et en un temps réduit mais aussi et surtout que les robots des moteurs recherche puisse explorer le site facilement et rapidement.

La quatrième et dernière étape, c’est l’apport de popularité, une étape durant laquelle le SEO entretient la réputation du site. Cette réputation est évaluée par les moteurs de recherche en fonction du nombre de sites qui font référence au site en question, à l’aide de liens. Ceci joue beaucoup dans les positions que vont occuper les sites dans les résultats. Pour résumer très brièvement, seront mis en premières pages les sites pertinents d’un point de vue contenu, comptant le plus grand nombre de liens dans les autres sites ou ceux qui sont référencés dans les sites les plus importants. Bien entendu, l’algorithme de Google tout comme celui des autres moteurs évoluent régulièrement et prennent en compte de nombreux autres paramètres, notamment l’affinité sémantique des pages qui se font des liens.

Les principaux moteurs de recherche

Le référenceur se doit aussi de connaitre les moteurs de recherche les plus populaires, c’est-à-dire ceux que les internautes utilisent le plus. En effet, il serait idiot de concentrer ses effort sur un moteur de recherche que peu de gens utilisent. Voici les moteurs de recherche les plus utilisés à ce jour.

Google

En première place et très loin devant, on retrouve Google. Le géant américain se pose aujourd’hui comme le moteur de recherche par excellence, malgré son jeune âge (il a vu le jour en 1998). Pendant un temps assez long, Google exerçait un quasi-monopole dans le domaine des moteurs de recherche. D’ailleurs, Internet et Google sont indissociables, le moteur de recherche faisant partie du Big Four (les acteurs majeurs d’Internet) avec Apple, Facebook et Amazon.com.

Quand on entre dans les détails, les chiffres présentés par le géant américain (c’est bien le mot) sont tout simplement vertigineux : en 2008, Google référence plus de 1000 milliards de pages web (d’où l’importance de bien se situer dans les résultats pour les sites concernés) ; en 2010, elle représentait 6,4 % du trafic Internet mondial ; en 2011, elle opérait plus de 900 000 serveurs répartis sur 32 sites ; en 2014, l’entreprise était valorisée à 107,43 milliards de dollars (un chiffre qui avait atteint 210 milliards de dollars en 2008).

Pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur les coulisses du célèbre moteur de recherche, voici un reportage diffusé en mars 2015 et exclusivement consacré à Google :

Yahoo

Cependant, d’autres moteurs de recherche osent quand même contrer la suprématie de Google et essaient de se faire une place aux côtés de la firme américaine. Parmi elle, Yahoo, une compagnie américaine qui n’aspirait pas au début à devenir un moteur de recherche. À sa création en janvier 1994, Yahoo était seulement un annuaire web, mais au fil du temps, elle élargit ses activités et en 2005 apparait son moteur de recherche, mais à la différence que celui-ci est un moteur de recherche communautaire (avec la possibilité pour l’internaute de marquer les pages qui lui ont plu et même d’en faire profiter son entourage via le partage). Mais la rude concurrence a contraint Yahoo à se plier aux exigences du marché et à mettre en place la fonction « recherche directe », un service semblable à celui proposé par Google.

Bing

Un des plus récents moteurs de recherche, Bing est officiellement lancé en 2009 grâce à une initiative de la société Microsoft. Initialement, il est connu sous le nom de « Live Search », puis « Windows Live Search », puis « MSN Search ». Selon les dires de Microsoft, les atouts de Bing par rapport à ses principaux concurrents se situent au niveau des algorithmes, lesquels donnent des résultats plus pertinents et plus détaillés. Le moteur de recherche Bing présente les résultats des recherches dans plusieurs rubriques, notamment « sites web », « images », « vidéos », « shopping », « actualités », « voyages », etc. À noter qu’en 2009, sans doute pour pouvoir rivaliser un peu mieux avec Google, Bing s’est entendu avec Yahoo, le premier devant intégrer dans les moteurs de recherche du second (Yahoo Search) son algorithme.

Bien sûr, le web comporte de nombreux autres moteurs de recherches (nous pouvons notamment citer les deux moteurs de recherche alternatifs Qwant et Duck Duck Go), mais les quatre citées ci-dessus font, à l’heure actuelle, figure de leaders et doivent donc être la priorité des SEO.

SEO et moteurs de recherche
Les principaux moteurs de recherche

Consultant SEO : des acteurs stratégiques

Comme les spots publicitaires sont désormais considérés par beaucoup d’entreprises comme obsolètes, on ne jure plus que par le webmarketing. Ce qui veut donc dire que le référencement est un métier qui a encore de l’avenir et la compétence des référenceurs dépendent des résultats des entreprises qui les embauchent.

Un consultant SEO, c’est quoi au juste ?

Comme son nom l’indique, le référenceur est la personne chargée du référencement, ce qui veut dire que c’est à lui que revient la charge de faire connaitre le site Internet de l’entreprise en veillant à ce que celui-ci soit bien positionné dans les moteurs de recherche, d’optimiser la page web de ladite entreprise pour que ceux qui la visitent y trouvent les objets de leur recherche et même plus. Il peut aussi se charger de l’optimisation technique de la page web ou du site lui-même. On entend par optimisation technique tout un tas d’opération, comme par exemple le fait de veiller à ce que les liens redirigent l’internaute parfaitement vers les pages qu’il veut consulter (que ces liens ne soient pas cassés ou ne mènent pas vers d’autres liens), que le site référencé soit bien hiérarchisé et que les structures d’URL soient bien maîtrisées, que le site soit rapide à charger, qu’il n’affiche pas de contenu dupliqué, etc.. Tous ces petits détails ont leur importance car les moteurs de recherche en tiennent compte pour déterminer le classement du site dans les SERPs (Search Engine Result Pages).

Le rôle du consultant SEO

Le rôle du référenceur a déjà été globalement évoqué dans la définition elle-même. Ce qui n’a pas encore été dit, c’est que lorsqu’il effectue une prestation SEO, le référenceur peut être amené à rédiger des articles présentant le site de l’entreprise à référencé ainsi que les produits qu’elle propose. Ces textes sont optimisés pour le SEO, ils sont donc cohérent d’un point de vue sémantique avec le site à référencer et comporteront généralement un lien sortant vers ce site.

Le niveau de compétence SEO

Jusqu’à maintenant, il n’existe pas de formation proprement dite pour devenir référenceur, sans doute parce que le métier n’a vu le jour que tout récemment. Une bonne capacité rédactionnelle et du bon sens peuvent suffire pour devenir un bon référenceur. Toutefois, pour pouvoir assurer l’optimisation technique des sites, des compétences de webmaster et la maîtrise de la programmation web serait un sérieux atout. Il va sans dire que le référenceur doit aussi posséder un minimum de notions en marketing et en message publicitaire parce que le but, c’est avant tout de promouvoir le site et de mettre en avant l’entreprise et ses produits (même si le référencement diffère légèrement de la publicité).

SEO : les bases

Le but n’est pas de maîtriser sur le bout des doigts le jargon du référencement ou de tout de suite devenir incollable sur le SEO, mais bien de passer en revue les techniques utilisées par les consultants SEO.

La qualité du code source et de la structure SEO

Là encore, il ne s’agit pas, pour le consultant SEO, de se faire passer pour un webmaster et de s’atteler à la création du site, mais bien d’en faire l’audit, de juger de la qualité du code source et de la structure du site afin de pouvoir apporter d’éventuelles améliorations. Un bon référenceur doit, par exemple, connaitre quel type de CMS, de technologie convient pour tel ou tel site. Si le consultant SEO ne doit pas impérativement posséder des compétences en développement web, des bases en HTML/CSS voire PHP seront souvent indispensables. Il doit en effet connaitre parfaitement le code pour être en mesure d’optimiser le site, à la fois pour les visiteurs et les moteurs de recherche.

La qualité du contenu SEO

Que ce soit le contenu du site en lui-même ou des textes apparaissant dans les moteurs, il faut veiller à ce qu’il soit cohérent, clair et concis. Il faut que le SEO maîtrise le concept des balises (h1, h2, h3…), connaisse les pratiques courantes et celles qui pourraient occasionner des sanctions de la part de Google. Par exemple, le « duplicate content », autrement appelé « plagiat » ou « copier-coller » est formellement interdit. D’ailleurs, les moteurs de recherche ont développés de nouveaux algorithmes permettant de détecter les contenus dupliqués sur le Web. Il faut aussi maîtriser l’art de s’adresser aussi bien aux moteurs de recherche (qui ne sont jamais que des machines) qu’aux internautes (des personnes en chair et en os).

L’apport de liens entrants pour le SEO

Le référencement, c’est aussi, et majoritairement, une histoire de lien hypertexte, ces petits mots (ou suite de mots) colorés en bleu et qui redirigent vers d’autres rubriques sur la même page (liens internes) ou vers d’autres pages (liens externes). Pour bien gérer ces liens, il faut maîtriser le netlinking. Cette stratégie permet d’établir un maillage des liens qui, à son tour, améliore le positionnement du site dans les moteurs de recherche. Pour ce qui est des liens externes, ils conduisent vers d’autres pages web, pas forcément de la même entreprise, mais en rapport avec ses activités. Il ne faut pas minimiser l’apport de ces liens puisqu’il permet non seulement de se faire connaitre, mais aussi de faire connaitre les entreprises partenaires. Ce phénomène marche dans les deux sens grâce aux liens externes entrants et aux liens externes sortants. Les liens externes entrants sont les liens conduisant l’internaute au site de l’entreprise après avoir visité celui d’une entreprise partenaire. À l’inverse, les liens externes sortants sont les liens que l’internaute trouve sur le site de l’entreprise et qui le redirigent vers d’autres sites.De manière générale, on essaie de limiter le nombre de liens sortant sur une même page.

SEO : les termes techniques à maitriser

Pour terminer, il est judicieux de dresser un récapitulatif des termes techniques et des expressions courantes dans le monde du SEO. Le but n’est pas de les comprendre jusque dans les moindres détails, mais d’en avoir une notion.

Ancre : c’est le mot ou le texte même qui est transformé en lien hypertexte.

Annuaire : comme le bon vieil annuaire téléphonique, c’est un site qui répertorie les différents sites présents sur la toile.

Audit SEO : comme pour les audits d’entreprise, l’audit de site est une inspection effectuée sur le site web, une sorte de bilan de santé pour détecter les éventuels dysfonctionnements et voir si le travail de référencement effectués est pertinent ou non.

Balise HTML : c’est l’élément de base du langage HTML, un langage utilisé dans la programmation web. Les balises qu’on rencontre les plus fréquemment sont <h1>, <h2>, <p>, <a> et <img>

Black Hat SEO : c’est un ensemble de techniques de référencement qui, contrairement au White hat, va à l’encontre des consignes établies par les moteurs de recherche. Cette pratique est souvent à la limite de la légalité et peut entrainer des sanctions.

Browser : tous les utilisateurs d’Internet se doivent de connaitre ce terme puisqu’il s’agit du logiciel qu’ils utilisent pour naviguer sur internet. D’ailleurs, en français, il est tout simplement appelé « navigateur ».

Charset : c’est l’abréviation du terme anglais « character set » qui se traduit par « suite de caractère ». Ce terme est surtout employé dans le domaine de l’encodage.

Encodage de caractères : on parle d’encodage de caractères quand on choisit la manière dont les suites de caractères (charset) seront converties en octets.

CP SEO (Communiqué de Presse) : contrairement à ce que l’on pourrait croire, les sites de communiqués de presse SEO ne sont pas des sites fréquentés par des journalistes et les textes (également appelés communiqués de presse) qui y sont publiés ne sont pas des informations proprement dites, mais des textes de référencement. Ce type de support est fortement déconseillé depuis plusieurs années désormais.

UTF-8 : c’est une forme d’encodage de l’Unicode. Ce type d’encodage a beaucoup de succès auprès des programmeurs web parce qu’il est complet et très compact. Il existe aussi un encodage UTF-16.